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Les intervenants étaient Yannick Douaud et Camille Vachet Président membre du GT Sauvetage, tous deux très aguerris dans cette discipline, puisqu’ils avaient gagné les Championnats du Monde Sauvetage Décombres en 2010.

20 stagiaires ont répondu à l’appel. Ils étaient accompagnés de leur chien inscrit ou non au LOF, car la discipline le permet. On pouvait y voir plusieurs races même des petits gabarits ainsi que des chiens catégorisés.Parmi les stagiaires, on a vu des professionnels du chien mais aussi des personnes sans aucune expérience dans ce domaine et qui venaient découvrir cette discipline à des fins sportives.

Le samedi matin un cours sur l’odorat: A ce jour, dans le monde scientifique les recherches sont dispersées. En effet, certains vont travailler sur les différents types d’odeurs, d’autres travaillent sur l’organe capteur qui est le museau, d’autres travaillent sur le cerveau et d’autres travaillent sur les gènes.A ce jour, on a constaté que certains chiens ont des capacités inimaginables (le St Hubert qui remonte une piste 12 heures après son traçage suite au passage d’une foule sur la piste tracée).Mais il ne suffit pas d’avoir un chien ayant des capacités hors du commun comme le labrador, qui ne sera pas aussi performant qu’un chien qui a des capacités importantes de travail. En conclusion, le labrador est retourné dans le rôle de chien de compagnie.Des chercheurs ont isolé deux gènes principaux concernant l’odorat et dans le futur, des mutants naitront. Les intervenants on ensuite développé les performances des chiens dans le concret de la recherche de victimes. Mais le chien utilitaire, ne se limite pas à la recherche de victimes. A l’heure actuelle, la justice l’emploie en « odorologie « dans le but de démasquer des personnes ayant commis des délits. Les preuves sont conservées cinq ans dans des flacons étanches.On rencontre aussi le chien utilitaire, dans le monde médical, excellent traceur pour le cancer de la prostate. Il prévient les crises d’épilepsie ce qui permet au malade de prendre son traitement au bon moment.Le chien utilitaire a bien d’autres emplois : chien de chasse, chien de sang, chien de recherche d’explosifs, de matières illicites etc.

L’après midi, découverte des spécialités décombres : obéissance dextérité sur le terrain d’entrainement de Villarlurin et ensuite démonstration de recherche avec des chiens expérimentés sur le terrain de décombres (tous juste aménagé). Ce terrain fait 1200 m2 et a plus d’une cinquantaine de caches. Il est de forme triangulaire très effilée .La configuration fait qu’il est particulièrement difficile par son exposition le long d’un couloir venté. Il peut représenter dans une situation normale, un glissement de terrain.

Le dimanche matin le cours portait essentiellement sur le règlement concours des chiens de sauvetage.Pour info, la fédération cynophile internationale est la source de la réalisation du règlement du chien de sauvetage. Il en est de même, pour la discipline du R.C.I.

L’après-midi, l’ensemble des chiens présents ont eu l’occasion de passer sur le terrain de décombres avec la participation de chiens expérimentés. Lors de cette séance, une émulsion s’est engendrée. Les stagiaires accouraient pour passer leur chien, dans un esprit festif. Les chiens étaient très réceptifs aux victimes ou inversement. C’était vraiment fabuleux de voir cet esprit commun s’animer pour que tout fonctionne au mieux.

Les stagiaires ont été accueillis dans un esprit très convivial dans un superbe chalet de montagne avec Jacuzzi et Sauna situé à 2000m d’altitude. Nos hôtes ont assuré toute la logistique des repas gastronomiques montagnards.Tout le monde a pu admirer l’organisation de ce stage. Les victimes ont été très disponibles et ont exécuté un travail exceptionnel sur le terrain.

Aussi, nous adressons à toute l’équipe de Villarlurin, à son Président ainsi qu’à sa compagne, un grand merci pour leur accueil chaleureux et enfin pour leur organisation proche de l’excellence.

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Arriver au dernier échelon le B en surface, cela semble facile quand on en est au test de Qualification (il n’y a que quelques exercices de plus ainsi que trois victimes). En arrivant à l’échelon A, on sent une difficulté, les exercices, ne se font pas toujours et lors de la recherche de la deuxième victime, le chien est « oxy ». Pour l’échelon B, il faut travailler la régularité et l’endurance du chien. Le plus gros labeur est sur le maître, qu’il arrête de nuire à son chien, pour exemple, dans ma recherche, ma première victime se trouvait à quatre vingt mètres sur ma droite dès le départ  sous le vent. Ma pensée : en voyant mon chien partir si loin j’ai voulu le contenir dans ma surface de recherche, mais une petite voix m’a dit « aie confiance en ton chien, il sait ce qu’il fait ». Dans l’instant qui suivait, il trouvait la victime. De même, mon chien est une horloge dans la dextérité. Les pertes de points viennent de moi, qui ne fait pas corps avec mon chien quand il va sauter, en effet, ma tête divague dans les d’exercices précédents ou dans mon interprétation toute personnelle de la réaction du Juge a mon insu. Et c’est ainsi que j’en oublie l’autorisation du Juge pour effectuer mes exercices. A ce jour, j’ai l’impression que l’acquisition de l’échelon B était  « un coup de chance », de même que mon échec à l’échelon A à Etampes était pour moi une malchance. Mon analyse actuelle est que tous les concours se ressemblent dans leurs disciplines mais l’acquisition de la maîtrise de soi fait la différence. Pour arriver à une réussite régulière de soi-même, il faut pratiquer les compétitions. Comme pour le chien qui craint les coups de feu, la solution est de le confronter assidument à cette situation.

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• En échelon B (273 points/300).
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C’est fantastique, la deuxième compétition avalanche s’est réalisée à Villarlurin en Savoie dans une certaine clandestinité, car ce sport canin dérange un certain milieu professionnel d’intervention. En effet, les communes qui sont pour la réalisation d’un tel événement, retournent leur veste suite à la pression d’organismes qui se disent professionnels. Pourquoi, un monde d’amateurs leur fait-il  si peur ? Pourtant, il n’y a pas de problème. La discipline n’a pas l’objectif de faire des activités professionnelles, seulement de promouvoir les qualités des races de chiens de travail. Par comparaison, les disciplines Ring Campagne Mondioring etc… ne sont pas en concurrence avec les activités de travail. Pour exemple, un Agent Cynophile de Sécurité à un chien diplômé avec un numéro d’agrément professionnel. L’agent Cynophile de Sécurité ne pourra pas exercer son activité professionnelle avec un simple carnet de travail sportif. Pourtant, beaucoup de chiens sont biens plus compétents dans le milieu sportif! La rencontre s’est déroulée dans une très bonne ambiance et dans un esprit détendu, malgré la pluie qui était au rendez-vous le samedi. En conclusion, nous remercierons le groupe de travail de chien de sauvetage ainsi que Monsieur le juge Claude Mitropolitis  d’avoir mis en place  cette compétition.

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• En échelon A (258 points/300).
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